L’emploi du gaz sarin contre le peuple syrien était inimaginable aux yeux de tous.

Le chemin vers la justice est long et a commencé dès le premier instant. Son témoignage, ainsi que celui d'autres personnes, a constitué la base des efforts déployés pour obtenir justice. Ces efforts ont abouti au dépôt de plaintes devant les juridictions françaises et allemandes concernant cette utilisation. Cependant, il ne s'agit là que du début du chemin.


Thaer Al-Hajazi, survivant du massacre chimique de la Ghouta et membre de l’Association des victimes des armes chimiques, raconte leur travail de documentation des violations commises lors de l’attaque chimique. Il affirme que le chemin vers la justice est long et a commencé dès le premier instant. Son témoignage, ainsi que ceux d’autres personnes, constitue la base des efforts déployés pour obtenir justice. Ces efforts ont abouti au dépôt de plaintes devant les juridictions françaises et allemandes concernant cette utilisation. Le procès en France s’appuie sur la compétence au-delà des frontières territoriales car le Centre syrien pour les médias et la liberté d’expression, un partenaire de l’Association, est l’une des parties civiles dans l’affaire. Pendant ce temps, le procès en Allemagne, qui applique le principe de la ‘juridiction universelle’, permet à ses tribunaux d’enquêter et de poursuivre les crimes contre l’humanité, même s’ils sont commis par des citoyens étrangers sur un territoire étranger.

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