L’anniversaire du massacre du siècle
Partout où vous vous trouvez, soyez des défenseurs de la vérité et des chercheurs de jus
Cette nuit restera à jamais gravée dans ma mémoire, et je prendrai toujours le temps de partager cette histoire chaque année.
Cependant, la justice du monde a abordé le crime d’une façon nouvelle ; elle a agi d’une manière qui a transformé les lignes rouges en feux verts ! Cette justice a simplement saisi l’outil du crime et a gracié le criminel.
Salim Namour, invité à une soirée de dialogue organisée par le Comité de coordination en Autriche.
Il est temps de passer de la documentation et de l’enquête à la responsabilisation des violations commises par le régime syrien contre son peuple
Les mots de l’Association dans l’événement « Nous savons qui a utilisé les armes chimiques en Syrie, quelle est la prochaine étape ? »
Nous exprimons notre inquiétude quant à la normalisation des relations avec le régime d’Assad, considérant cela comme un risque sérieux d’effacement des preuves des crimes chimiques. Les forces d’Assad ont activement œuvré à dissimuler les lieux des crimes et à détruire les sépultures des victimes des armes chimiques. Leur capacité à obtenir des soutiens à la fois arabes et internationaux pour nier leurs méfaits est également préoccupante.
36 membres de sa famille sont décédés dans le massacre chimique en Ghouta orientale.
J’ai vu mon frère allongé parmi un groupe de cadavres, et mon père aussi. J’ai crié, réveillant le reste des jeunes hommes de la maison. C’était une nuit difficile. Et à six heures du matin, j’ai reçu la nouvelle que toute ma famille était décédée dans l’attaque chimique. Personne n’a survécu.
L’emploi du gaz sarin contre le peuple syrien était inimaginable aux yeux de tous.
Le chemin vers la justice est long et a commencé dès le premier instant. Son témoignage, ainsi que celui d’autres personnes, a constitué la base des efforts déployés pour obtenir justice. Ces efforts ont abouti au dépôt de plaintes devant les juridictions françaises et allemandes concernant cette utilisation. Cependant, il ne s’agit là que du début du chemin.
Le témoignage d’Anas Al-Khawli sur la nuit chimique dans la Ghouta orientale : « Nous étions incapables de respirer… à cause des bombardements.
La nuit a débuté par des avertissements, que les habitants de la Ghouta ne pouvaient ni comprendre ni éviter. Le gaz était présent partout. Monter sur les toits pour respirer de l’air frais était impossible en raison des tirs aléatoires de roquettes sur la Ghouta après l’attaque chimique.
Annonce de la création de l’Association des Victimes des Armes Chimiques
Le 19 août 2022, l’établissement de l’Association des Victimes des Armes Chimiques (AVCW) a été annoncé lors d’un séminaire tenu à Berlin en collaboration avec le Centre Syrien pour les Médias et la Liberté d’Expression. Le séminaire était intitulé « Ensemble pour les droits des victimes et la prévention de l’impunité », et était modéré par Thaer […]
Le troisième rapport de l’Équipe d’Enquête et d’Identification de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC).
Le 27 janvier 2023, l’Équipe d’enquête et d’identification de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques a publié son troisième rapport, confirmant l’implication des forces aériennes du régime syrien dans l’attaque aux armes chimiques survenue le 7 avril 2018 à Douma.
Le deuxième rapport de l’Équipe d’Enquête et d’Identification de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC).
Le 12 avril 2021, l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC) a rendu public son deuxième rapport. Ce rapport a établi que le régime d’Assad était responsable de l’utilisation d’armes chimiques lors d’une attaque aérienne qui a ciblé la ville de Saraqib le soir du 4 février 2018.